Résumés
Abstract
Focusing on a case study that has at its axis myself and the records of Lilian Bland, I explore person-centred archival theory by engaging primarily with what Sara Ahmed conceptualizes as queer use. I draw on recent archival literature on love and grief, queer theory, feminist theory, anti-colonial methods, and new materialism to propose a radical somatics of critical archival love. I situate my knowledge and power within discourses of social justice, healing, liberatory memory work, and gender and sexuality to reflect on what it means to “do right”: to act ethically and with care toward ourselves and the myriad others we encounter in archival practice, and to be of use to one another.
Résumé
En me concentrant sur une étude de cas ayant comme trame moi-même et les archives de Lilian Bland, j’explore la théorie archivistique centrée sur les personnes en engageant principalement avec ce que Sara Ahmed conceptualise comme le queer use. Je puise dans la littérature archivistique récente de l’amour et du deuil, des théories queers et féministes, des méthodes anticoloniales, et du nouveau matérialisme afin de proposer une somatique radicale de l’archivistique critique basée sur l’amour. Je situe mes connaissances et mon pouvoir à travers des discours de justice sociale, de la guérison, du travail mémoriel de libération, et du genre et de la sexualité pour réfléchir à ce que signifie « bien faire » : agir de manière éthique et avec care envers soi-même et la myriade d’autres personnes rencontrées dans le cadre de la pratique archivistique, en plus de se rendre utiles les unes les autres.