Résumés
Abstract
This article contributes to person-centred archival praxis and methodology by providing a reparative theoretical framework based in Indigenous relationships to kin, territories, material belongings, and systems of knowledge to unsettle standard archival practices. By foregrounding the stories of Indigenous archivists and practitioners, through their own narratives, we build on Indigenous theory as story work to interrogate archival systems, workflows, and policies that continue to replay settler-colonial tactics of removal and epistemic violence. In order to restructure archival practices, we suggest that institutions need to build relationship infrastructures that allow for respectful archival listening, shared stewardship, and return practices that go beyond mere exchange. Instead, to centre Indigenous knowledge systems and practices, archival practices must not only acknowledge territorial, intellectual, and cultural sovereignty but must also enact mechanisms for their realization.
Résumé
Cet article contribue aux praxis et méthodologies archivistiques centrées sur les personnes en offrant un cadre théorique réparateur basé sur la relationnalité autochtone envers les proches, le territoire, les affaires matérielles, et les systèmes de connaissances afin de déconstruire les pratiques archivistiques normatives. En mettant de l’avant des récits provenant d’archivistes et practicien.ne.s autochtones – à travers leur propre cheminement – nous nous appuyons sur les théories autochtones comme un travail narratif en interrogeant les systèmes, l’organisation du travail, et les politiques archivistiques qui reproduisent les tactiques du colonialisme d’occupation de suppression et de violence épistémique. Dans un objectif de restructuration des pratiques archivistiques, nous suggérons que les institutions doivent ériger des infrastructures basées sur la relationnalité afin de permettre une écoute archivistique respectueuse, une intendance partagée et un retour aux pratiques qui vont au-delà du simple échange. En outre, afin de positionner les systèmes de connaissances et pratiques autochtones au coeur des pratiques archivistiques, celles-ci ne doivent pas seulement reconnaître la souveraineté territoriale, intellectuelle, et culturelle autochtone; elles doivent forger des mécanismes pour leur réalisation.