Résumés
Abstract
Small urban centres remain largely overlooked in historical studies of the counterculture in Canada. This article examines the rise and fall of the scene in Banff, Alberta—a single-industry town with an economy based on accommodating travelling pleasure-seekers, that lacked an elected municipal government. Beginning in 1965, a fast-growing number of counterculture and transient youths trekked to Banff each summer. Some used its public spaces for behaviour Banffites deemed inappropriate and also bothersome to tourists, which pushed officials, business owners, and other permanent residents to debate the nature and limits of tolerance in their community. A few facilities and services welcomed counterculture youth, but most residents remained apprehensive about how Banff’s image might be affected during the high tourist season. After years of mounting frustration and resentment, tensions reached a crescendo in 1971, following which Banff’s status as a counterculture destination abruptly collapsed.
Résumé
Les petits centres urbains restent largement négligés dans les études historiques sur la contre-culture au Canada. Cet article examine les hauts et les bas de ce milieu à Banff, en Alberta, une ville monoindustrielle dont l’économie reposait sur l’accueil de touristes de passage et qui ne disposait pas d’un gouvernement municipal élu. À partir de 1965, un nombre croissant de jeunes migrants transitoires se réclamant de la contre-culture se rendaient à Banff chaque été. Certains d’entre eux utilisaient les espaces publics à des fins que les Banffites jugeaient inappropriées et gênantes pour les touristes, ce qui poussa les fonctionnaires, les propriétaires d’entreprise et les autres résidents permanents à débattre de la nature et des limites de la tolérance dans leur ville. Quelques installations et services ont accueilli les jeunes de la contre-culture durant cette période, mais la plupart des résidents ont craint que l’image de Banff ne soit affectée pendant la haute saison touristique. Après des années de frustration et de ressentiment grandissants, les tensions ont atteint un crescendo en 1971, à la suite de quoi le statut de Banff en tant que destination contre-culturelle s’est brusquement effondré.
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Parties annexes
Acknowledgements
Research for this article was supported by a Grant Notley Postdoctoral Fellowship at the University of Alberta, and by a grant from the Eleanor Luxton Historical Foundation. Thank you to Dale Barbour, Jan Hadlaw, Matt Caron, Daniel Ross, and two anonymous reviewers for helpful feedback and suggestions.
Biographical note
Ben Bradley is an unaffiliated, unemployed historian based in Canada. With an academic job, one of his next books would be about the history of rowdyism and other bad behaviour in Canadian parks.
Parties annexes
Note biographique
Ben Bradley est un historien sans affiliation et sans emploi résidant au Canada. Avec un poste universitaire, l’un de ses prochains livres porterai sur l’histoire de la délinquance et des mauvaises conduites dans les parcs canadiens.