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mat

ériaux tel que couler + un + bronze - ou tout autre expression idiomatique, renvoie-t-elle aux WC, légère envie de vomir par-dessus bord, celui du clavier (soyons à la page, je n’ai pas manuscrit de manuscrit) vomir le prédigéré ? Métaphore en peau de saucisson. Avalé le pré, reste l’Histoire. Et si le pré est en pente, l’homophonie passage, roule, boule, dévale : avalanche de bons gros bas mots gras tus - motus ! - morts. Au bout du pré, il y a le signe immobile, transcrivant son et sens voire geste. Le mouvement est immobilisé, ça ne bouge plus, et : n’est-ce plus vivant dès lors que pêchés, ferrés, ils sont empris, saurs, dans les        -iques des disciplines ? Pris au piège d’un mot mort, trouver l’issue via un mot vif ? Mot vif comme miracle, on s’en sort, ouf !, sauvé !, par la grâce (?) de, on a eu l’illusion de s’être échappé de l’île, d’avoir traversé les mers, d’être arrivé sur le continent (ou chemin inverse :) est-ce que le mot vif existe bel et bien, ne serait-on pas The Prisonner ? Et lui, ce mot, ne serait-il pas dahu, chimère, phœnix ? Métachimère : un peu des trois ? Ou alors est-il juste chat de Shrödinger - neufs vies ? Dans ce piège ne faut-il pas, plutôt que de tenter (croire) s’en échapper à tout prix, risquer d’y laisser sa peau (les requins, les cyclones, la disparition des îles à cause de la montée des eaux, la jungle de Calais), aménager la boîte, pousser les bords, puis, plus tard, éventuellement, communiquer avec d’autres boîtes shrödingeriennes (car, évidemment, si l’extérieur n’est plus référentiel, s’il ne peut plus imaginer et observer les possibles, alors tout le devient) ?

Chaque dimension, son, sens, geste et graphie, induit directions, agencements déjà, pour des possibles à explorer, pour tenter d’aménager cette boîte - peuvent se combiner, se recombiner, en créer d’autres. Les expérimentations d’autres pris auparavant à ce même piège, sont là, nous accompagnent, même si certaines sont pièges dans le piège - on est l’abri de rien : ni de l’explosion, ni de l’éclosion. Vaillant, peureux, hésitant, méfiant on tente de s’attaquer à cette matière qui au-delà de nous contenir, nous imprègne et nous constitue - l’apoptose est programmée, ça ne laisse aucun autre espoir que celui de bien vivre en s’amusant, de ces outils, de cette matière, de ce piège, éou de toutes autres choses : le piège n’existe que pour celui qui le consciente.

L’homme sans âge (F.F. Coppola, 2007) cherche la langue-origine de toutes les langues : quelque chose d’idem dans la poésie performée ?!? Tradition orale, paléopathologie et crâne déformé. Le mot, le son du mot arrive-t-il en avant fait de la syntaxe ? Pas sûr, recherches scientifiques en cours. Mot cherchant son son : mot crié ou mot susurré ? Pourquoi le premier mot articulé n’aurait-il pas été susurré ? Trop d’efforts pour faire sortir un quelconque son d’un quelconque instrument pour qu’il ne puisse pas s’agir d’un couac tonitruant ? l’intensité du son à la mesure de l’effort qu’il demande ? Puis pousser les bords du mot jusqu’à ce qu’il perde tout sens, tout contenu, qu’il ne (re)devienne que lui-même, son (or la puissance du son sur tout autre sens se constate : le son change le propos d’une image dès lors qu’il y est apposé). Ce peut être une solution pour transformer un mot mort en un mot vif et désarticulé, monstre de Shelley, qui, s’il claudique brutalement, s’il répète sa déconstruction jusqu’à l’absurde, a tout de même, oh !, un cœur. Cela demeure une épreuve de force, une prise de pouvoir - un putsch donc ( ?) : guérilla. Plus en douceur, par glissades, l’homophonie permet le paradigme et l’appel d’air. Et : dangereux l’air dans la seringue dans la veine de. X, Y ou Z phonie, le mot le plus mort retrouve un souffle là. La transcription de ces modulations hors happening, event, performance ou lecture performée peut être voir sa force transcrit à l’aide, de, combinaison, la typographie. Corps plus gras, plus maigre, polices, leurs tailles,

Approche graphique du mot : il y a lettres (ou chiffres et programmation informatique, idéogrammes, hiéroglyphes....) : signe-graphique-qui-noircit-les-surfaces-dans-tous-sens, etc. pouvant être repris à leurs propres comptes, pour leurs propres directions (directives) - lettristes & co, typoésie & co, poésure & peintrie & co. L’apprentissage de l’écriture c’est répéter, encore, l’exercice du tracé, pour comprendre, minimiser le geste, l’automatiser et l’oublier. Ne l’oublie Ponge qui réintègre le sens au visuel du mot - les piques du 14 juillet gravées ! Déformées, bousculées, accoudées, abouchées, les lettres, indépendantes les unes des autres, se rejouent dans l’espace du mot, de son sens de lecture, écartèlement, rapprochement, tout procédés pour tenter l’illisible ou le surlisible, si encore, l’on considère le mot, le piège, comme isolé. Au-delà c’est intrications, mêlements, superpositions, qui ouvrent, charcutent à l’intérieur, pour y réinsérer, encore en sous-jacence, là où l’éthymologie travaille par accointances ou opposition, du biais toujours, encore, de l’a-peu-près, du glissement de terrain, de cette matière-là. Ré-inventer ? Comme la peinture, au XVIème siècle, des croisements italo-hollandais a su se réinventer matériellement, variations de la matière, des techniques et des sujets ? Comme la langue évolue, les langages zaussi, le mot mort d’hier redevient vif - dans sa graphie justement, dans ce par quoi des traumas naissent régulièrement dans le primaire, l’orthographe, quelle orthographe, quelle droiture à la graphie, quand on sait son histoire, cette nomenclature arrêtée comme une fois pour toute (variations autorisées par les autorités zizizéla), irréalité qui saisit, immobilise, fait mourir les éclosions de, d’auteurs, poètes, écrivains qui avec l’orthographe, ont, justement, mailles à partir, parfois chérissant de petites darlings, petites danseuses d’un piège - à musique, d’où une chorégraphie typographique naît,

parallèle à noter, peut-être, avec la notation du mouvement, labanotation, 1920, etc. pour la préservation d’un répertoire à travers une multitude de corps interprètes : où le mot à interpréter se situe dans un corps ? Que fait-on du mouvement, mouvement lors de lectures performées, partition de lectures, utilisant le son, la typographie pour noter et indiquer tels ou tels rythmes intensités vitesses, par laquelle le mot, celui-ci mort, celui-ci vif, puisse prendre souffle & geste qui soutient le souffle ? Penser la notation du mouvement et penser aux variations morphologique de l’interprète comme penser à celles morpho-psycho de celui qui dira, lira, repenser au contexte historique et repréciser le contexte pour rendre au mot la valeur qu’on lui confère, contexte et

Homonymie, synonymie, antonymie, à-peu-près & jeu de mot n’y couperont-ils pas ? Le sens, la dérive du sens du mot, du mot encore entouré de vide, petites casses non remplies, et déjà des possibles se recoupant grâce aux ressources - ou pauvreté des sons et des signes utilisés ? Décalages possibles intrinsèquement, tout n’est pas certitude(s), et pour ceux qui désignent précisément un seul objet (réel, abstrait), qui n’ont aucun autre application paradigmatique, reste encore la référence de l’un à celle du l’autre, l’aune du monde, variable, malgré tout : le connaître, le reconnaître, ou pas, pas du tout, ne plus rien savoir, ne plus rien vouloir savoir, arriver vierge et pieds nus sans a priori, merde on n’est pas dans ce cas de figure ?!? Rester dans les statements autorisés ne permet pas d’être explorateur. Je ne dis pas : découvreur. N’est pas Christophe Colomb qui veut, n’importe qui ne se trompe pas autant tout en arrivant à trouver quelque chose, qui, historiquement&géographiquement, fera changer littéralement etc. L’explorateur lui, tombe plus souvent entre les griffes du tigre, le piège à éléphants, ou la marmite des barbares. Hop : Barbares, Barbara, mon père ce jour là ? ou Colonisation, l’entreprise de la colonisation du mot ? Contexte commençant, contexte intrinsèque à celui qui écrit comme de celui qui reçoit et : je ne sais pas, à chaque fois c’est différent ; l’empirisme c’est terrible. Si, et souvent c’est le cas, l’esprit est contraint par un ensemble de mots, résonnant en un état, souverain ?,  de pensée duquel sortir devient malaisé, une solution n’est-elle pas de biaiser par le paradigme, d’une discipline à l’autre (avec pour outils donc, entre autres, synonymie, homonymie, antonymie - mais aussi mots porte-manteau, valise : comment faire rentrer un porte-manteau dans une valise ?), survol planant, aplanissant les obstacles qu’on rencontrait, petite échappée belle, trou de souris par lequel se faufiler pour pouvoir chaîner, filer d’un corpus à un, puis un, et un, pour revenir tout neuf, un sou, plein des découvertes faites d’ailleurs, qui réinjecte, seringue, serine, sermonne, le sens l’ouvre, le charcute, l’orne. Forer dans le sens du mot, explorer les galeries, paraphraser, minimiser, supprimer, énucléer - ça devient obscur. Plus le champ de recherches et restreint, plus il est exigent avec le vocabulaire, le champ lexical, son auto-rapport à lui-même, son évolution, sa compréhension, laissée seule entr’apercevable aux quelques initiés qui. J’exagère. Mais à force de contraindre dans un seul sens de pensée le mot, son expérimentation ne se fait plus, son expérimentation avec lui-même, il devient, me semble-t-il, mort. Alors qu’encore seul, le mot peut recombiner son, sens, geste, graphie entre eux (1 à 1, 2 à 2, 3 à 3, 4 à 4 - et puis 3 à 5, et puis

5 à 7, enfin, le mot (qui ne l’aura pas dit ?) le mot s’agence. Au-delà de ces espaces autour chaque mot (de chaque texte, de chaque livre, de, de, de, nous sommes à la surface d’un éventail, peut-on creuser des galeries dans un éventail ?) : qui, quoi entoure ce mot, typologiquement ? Sorte de maelström à repenser à chaque fois (chaque fois ?!? plus de modestie et d’honnêteté : tenter d’y penser parfois) où se confrontent, qu’ils soient accolés ou rejetés loin, ces mots à quatre dimensions, desquelles l’une peut incidemment prévaloir, pour créer du sens éou recréer du vif, s’exposant les unes de autres, en 1 à 1, 1 à 2, 2 à 2, 2 à 3, 3 à 3, 3 à 4, 4 à 4 et puis etc., multiplication faite par le nombre de mots présents ? Fait inconscient, digestion de règles (le bord de la cuvette des WC, le prédigéré), hors la jargonophasie, l’absurde de la collision non surréaliste et non volontaire, il serait question de grammaire et de sytnaxe, diront certains. Il est interdit d’interdire, répondront d’autres. Le pouvoir s’absente, mais ne pas le remplacer c’est construire le désordre, entendrons-nous rétorquer. Je danse. C’est combinatoire & combine ; la combinaison en soie bleue-nuit a été tôt ôtée dans la cuisine, je répète, la combinaison en soie bleue-nuit a été tôt ôtée dans la cuisine. Cryptographie BBC approximative (De la répétition dans la poésie contemporaine ? Ah !). Où il y a enjeu de pouvoir, du pouvoir, une seule solution pouvait faire éclore le sens - parfois sous les oreilles&yeux d’Eve (!) rapace (qui derrière son récepteur, entend Bob et Alice taper sur leurs cliquetantes Enigmas), certes, mais sans risquer d’en faire imploser le contenu. Où est Charlie ?, Dave, Isaac, Ivan, Justin, Mallet, Matilda, Oscar, Peggy and Victor, Plod, Steve, Trent, Trudy, Walter et Zoé ? Engagés dans la course au trésor stéganographie, plus ludique ? Là rien à forcer (encore que, lors de courses au trésor, des coffres-forts aussi peuvent être enterrés) : un second texte est à l’intérieur d’un premier, cet intérieur est peut-être plus savoureux (se souvenir de Georges Sand et de Musset) encore que : n’est-ce pas plutôt le frottement des deux épithéliums qui l’est ? Comme deux surfaces mises en rapport, en dialogue, où l’on peut vérifier que le plus profond c’est effectivement la peau ?