Première partie : récits publics, biens du communPublic Accounts, common goods

La sociologie narrative : un artisanat civilNarrative sociology: a civil handicraft

  • Annick Madec

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  • Annick Madec
    Laboratoire d’études et de recherche en sociologie (LABERS), Université Bretagne Occidentale
    annick.madec@univ-brest.fr

Post-scriptum

En décrivant leurs expériences, les narrateurs expriment leur « pessimisme de l’intelligence ». En acceptant que celles-ci soient transcrites et publiées, ils manifestent leur « optimisme de la volonté ». L’alliance, défendue par Gramsci, de ce pessimisme et de cet optimisme, indispensable pour « remporter la bataille des idées », est aussi alliance entre narrateurs et re-traducteurs. Alliance également entre raison et émotions, toutes sources de connaissance. Ces alliances permettent la construction de récits qui déplacent les points de vue. Ceux des narrateurs en premier lieu sur leur légitimité et la possibilité de transmettre leurs conseils et expériences. Ceux des sociologues-artisans enseignés par les narrateurs. Et peut-être ceux des lecteurs.

Couverture de Sociologie narrative : le pouvoir du récit, Volume 48, numéro 2, automne 2016, p. 5-332, Sociologie et sociétés

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Parties annexes