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Depuis le début des années 1990, le vieillissement démographique intéresse de plus en plus les grandes organisations internationales, que ce soit les Nations Unies, la Banque mondiale ou l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Comme le vieillissement est présentement beaucoup plus prononcé dans les pays développés, on ne se surprend pas que l’OCDE, qui regroupe les 29 pays les plus industrialisés de la planète, soit au coeur des débats. Le présent ouvrage est la suite de Préserver la prospérité dans une société vieillissante, publié par l’OCDE en 1998.

Si ce dernier ouvrage était plutôt un énoncé de principes, celui qui est présenté ici se veut un bilan des mesures prises par les pays pour faire face au vieillissement des populations, en particulier depuis 1997, et non une analyse comparative de toute la gamme des mesures possibles face au vieillissement.

Le livre se divise en deux parties. La première porte sur l’état d’avancement des réformes liées à l’âge. On constate que celles-ci sont bien lancées et semblent effectivement conduire à une transformation de la façon dont la retraite est conçue et financée.

Quant à la seconde, qui s’appuie sur une étude comparée du financement des retraites dans neuf pays de l’OCDE, y compris le Canada, elle est centrée sur le passage du travail à la retraite et sur la durée respective de ces deux étapes de la vie.

Enfin, on trouve en annexe de courtes monographies sur le thème du volume pour chacun des pays de l’OCDE. On y apprend que la population du Canada vieillit à peu près au même rythme que la population moyenne de l’OCDE, mais que les pressions y sont légèrement moindres que dans la plupart des pays. Bref, la situation du Canada est proche de la situation moyenne de l’OCDE.