Corps de l’article

Le présent numéro coïncide avec un développement nouveau dans la diffusion de la revue Études françaises. En effet, à compter de ce premier numéro de 2003, la revue est désormais offerte autant en format électronique que dans sa forme traditionnelle. Cette diffusion est rendue possible grâce à une entente conclue avec le projet Érudit, mis sur pied et géré par la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) de l’Université de Montréal. Depuis le 24 octobre dernier, le site Érudit permet l’accès par Internet à plusieurs revues universitaires québécoises dans le domaine des sciences humaines et des lettres. Le mode de production utilisé permet de conserver en ligne la facture particulière et la mise en page spécifique de chaque revue. À plus long terme, l’archivage des numéros anciens devrait être assuré, ce qui constitue évidemment un grand avantage pour les chercheurs.

Après une phase de transition, le projet prévoit l’installation, dès le printemps de 2003, d’un système de filtrage ne donnant l’accès complet au format électronique de la revue qu’aux abonnés individuels et institutionnels. La direction et le comité de rédaction d’ Études françaises jugent que seul un tel système peut protéger notre base actuelle d’abonnements, en même temps que la création d’un portail regroupant un grand nombre de revues québécoises devrait constituer un argument promotionnel important auprès des abonnés institutionnels, principalement les grandes bibliothèques universitaires.

La diffusion des revues universitaires en format électronique est devenue, ces dernières années, très fréquente dans les milieux scientifiques. Nous croyons que les revues de sciences humaines et, surtout, de littérature, obéissent à des contraintes et à des traditions passablement différentes et que le rapport à la matérialité du livre ou du périodique y est plus solidement enraciné. C’est pourquoi il ne saurait être question pour nous de renoncer à la publication de la revue en format papier. Il reste que le volet électronique apparaît désormais incontournable et que nous souhaitons nous engager dans cette voie, avec toute la prudence nécessaire et dans le cadre d’une entente qui pourra être reconsidérée à la lumière des résultats obtenus.

Nous invitons nos lecteurs à visiter le site de la DGTIC de l’Université de Montréal : < www.dgtic.umontreal.ca > et celui du portail Érudit  : < www.erudit.org/erudit/revues.html >, afin d’en savoir davantage sur les technologies actuelles de diffusion de l’information et de prendre connaissance du choix de revues offertes aux spécialistes. Mais nous espérons évidemment aussi que, quel que soit le format, nos lecteurs continuent de manifester leur intérêt pour Études françaises, notamment pour ses dossiers thématiques qui, comme on aura pu le constater au cours des années récentes, reflètent une grande variété de regards sur la littérature et offrent les textes des meilleurs spécialistes de la recherche littéraire contemporaine.