Résumés
Abstract
The paper examines the uses of sedition law in Upper Canada. Largely neglectedby historians, sedition prosecutions were frequently resorted to by the government between the 1790s and the 1820s, and are suggestive of larger patterns in the Canadian experience of dissent and national security measures. The essay focuses on the series of cases connected to the Gourlay affair as the best illustrations of the various facets of sedition law in the province. The availability and use of sedition law by the government to regulate provincial politics, and in particular, to delineate the loyal community and its enemies, was contested, sometimes successfully, byopposition leaders. The formal claims of the legal system, while helping to legitimate the exercise of power, also limited the repression to some extent. Thecases brought to the fore the tension between the rule of law and discretionary power, played out in terms of issues about executive control over criminal prosecutions, jury selection and the scope fo the jury's verdict, and judicial independence.These contested issues appear to have had some degree of broader public engagement based on popular understandings of the British constitution. The sedition cases not only suggest the importance of law in the exercise of authority, but also the importance of the courts as a site of oppositional struggles.
Résumé
Cette étude analyse 1 ' application de la loir sur la sédition dans le Haut-Canada,entre 1790 et les années 1820. Généralement négligées par les historiens, les poursuites judiciaires contre la sédition sont particulièrement révélatrices lors del'affaire Gourlay parce qu'elles indiquent certaines grandes tendances del'expérience canadienne en matière de dissidence et de mesures de sécurité nation-ale. Le recours à cette loi par le gouvernement en vue d'exercer un contrôlepolitique plus étroit et surtout de distinguer entre des éléments loyaux et déloyauxau sein de la communauté fut parfois contesté avec succès par les dirigeants de l'opposition. Tandis que les revendications formelles du système judiciaire contribuaient à légitimer l'exercice du pouvoir, elles mesure. Les causes accentuèrentla tension entre pouvoir discrétionnaire et force de loi, manifeste en terme ducontrôle exécutif des poursuites criminels, du choix du jury et de l'étendue de sacompétence, et de Γ indépendance judiciaire. Ces différends semblent avoir soulevéun certain niveau d'engagement public basé sur des conceptions populaires de la constitution britannique. Les causes de sédition suggèrent non seulementl'importance de la loi pour l'exercice du pouvoir, mais aussi l'importance destribunaux comme lieu de résolution des conflits de pouvoir.
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