Résumés
Résumé
Le professeur de philosophie reproche essentiellement à la musique contemporaine sa pauvreté mélodique. Il fait l’hypothèse que l’invention mélodique provient de la structuration psychique primaire chez l’enfant. Il souligne le lien de la mélodie avec l’origine vocale de la musique occidentale où il discerne un ordre rythmique faible. Il émet l’idée que la musique contemporaine ravive la peur des traumatismes originaires. Les codes de la musique contemporaine sont artificiels et inintelligibles, engendrant une musique déshumanisée qui n’intéresse qu’un minuscule public. Seul le système des bourses et commandites de l’État maintient en vie une musique cliniquement morte, située en dehors de tout principe éducatif valable et condamnée à l’enfermement schizophrénique. L’auteur appelle de ses vœux l’apparition d’un vent nouveau qui rendra accessible la musique contemporaine de création.
Abstract
The author, a professor of philosophy, reproaches contemporary music above all for its melodic poverty. He hypothesizes that melodic invention owes its origin to early psychic structuring in infancy. He points to the relationship between melody and the vocal origins of western music where he discerns a weak rhythmic ordering. Contemporary music makes one relive the fear of early traumas. Codes are artificial and unintelligible, engendering a dehumanized music of interest only to a small public. It is only the system of government grants and commissions that keeps alive this clinically dead music, situated beyond all educative principles of value and condemned to schizophrenic seclusion. The author hopes for the appearance of a new wind which may render contemporary music accessible to true creativity.
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