Résumés
Résumé
Résumé
À la lumière de la théorie freudienne du développement féminin et de sa relecture féministe, on constate que le rapport mère-fille est le pivot de l'identité féminine et - c'est du moins l'hypothèse explorée ici - un moteur essentiel de l'écriture au féminin, au point de rencontre des structures psychiques et des structures narratives. L'article traite du Premier Jardin d'Anne Hébert, à propos duquel on démontre que les structures narratives du roman, son système temporel, son mouvement caractéristique d'hésitation entre passé et présent, rapprochement et fuite, ainsi la théorie de la création artistique qu'il met en scène et le jeu des noms propres qui le traverse, tout cela est ancré dans le rapport mère-fille.
Abstract
Abstract
In the light of Freud's theory of female development and recent feminist re-readings thereof, the mother-daughter relationship has been discovered to be essential for female identity. Focusing on Anne Hébert's Premier Jardin, this article explores the notion that this relationship is a driving force behind women's writing, the point where psychic and narrative structures meet. The novel's temporal system, narrative structure, oscillation between past and present, closeness and flight, as well as the theory of artistic creation and the system of proper names that it contains are all solidly anchored in the mother-daughter relationship.
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