Éditorial

  • Georges L. Bastin

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Couverture de Volume 68, numéro 2, août 2023, p. 221-500, Meta

Ce numéro régulier présente deux caractéristiques qui le distinguent quelque peu des autres. Tout d’abord, il est majoritairement en anglais, chose qui ne s’était plus produite depuis un certain temps étant donné la contribution massive d’auteurs hispanophones et notre campagne en faveur de la production en français. L’entrevue publiée est, elle aussi, en anglais, en dissonance avec l’objectif initial de création de la rubrique ; les trois premières étaient en français et les prochaines le seront vraisemblablement de nouveau. Donc, petite entorse. Par ailleurs, on renoue avec deux travaux sur les aspects professionnels du marché des industries de la langue, en particulier de la traduction, ainsi qu’avec des questions terminologiques ponctuelles. Le premier article porte sur la bande dessinée chinoise et sa traduction anglaise, mais apporte un nouvel éclairage sur ce domaine ; il a en effet pour objectif d’analyser la traduction des bandes dessinées à partir de la perspective de l’éco-traductologie. L’analyse en profondeur met l’accent sur trois aspects éco-traductologiques : d’abord la connaissance et l’expérience professionnelles nécessaires pour traiter ce genre de texte de manière appropriée ; ensuite la construction des écosystème cible et source, ainsi que l’effet produit par chacun ; finalement, l’harmonie et l’interaction avec lesquelles est construit l’écosystème cible. À partir d’un corpus constitué par les débats du Parlement européen, le deuxième article rend compte d’une étude sur la traduction en français et en anglais des exclamatifs anglais what et français quel. Il s’agit donc d’une étude traductologique sur corpus qui vise à contribuer au débat sur la définition des exclamatifs indirects et à leur utilisation en parallèle dans les deux langues. L’étude explore la manière dont ces constructions chargées de sens sont traduites dans la pratique, en particulier les éléments modificateurs de degré et performatifs associés. L’article suivant traite une question terminologique d’actualité, celle de l’absence de traduction lexicalisée en français des lexèmes minstrel et blackface. Il recense leurs définitions lexicographiques en langue et en discours, en vue ensuite d’étudier l’historicité de ces termes, pour contextualiser, en diachronie, leur usage. L’auteure procède alors à une étude de cas comparative dans le domaine cinématographique, qui débouche sur une réflexion sociolinguistique des enjeux de traduction des termes racialisés de l’anglo-américain au français. L’autotraduction collaborative, sujet relativement peu étudié, fait l’objet du quatrième article, à propos du cas de Romain Gary. La pratique d’engager un traducteur professionnel pour produire une traduction initiale d’un texte entier, destinée par la suite à être révisée, voire réécrite, par l’auteur, étudiée à l’aide d’une critique génétique, révèle qu’une extension inductive de la notion de processus traductif peut mener à distinguer entre l’extension littérale et l’extension métaphorique de la terminologie traductologique dans le domaine littéraire. L’autotraduction collaborative devient une pratique théorisable pertinente au sein de multiples paradigmes traductologiques. Viennent ensuite les deux articles relatifs aux aspects professionnels du marché des industries de la langue. Le premier part du fait qu’on ne sait pas grand-chose des professionnels, des professions et de l’industrie du langage du droit au Canada. L’auteure a donc mené une enquête qui dévoile les caractéristiques des professionnels qui jonglent au quotidien avec le langage du droit au Canada ; de leurs activités professionnelles ; et de l’industrie dans laquelle ils évoluent. L’analyse qualitative et empirique fournit un portrait des multiples réalités du langage du droit au Canada, ainsi que de ses enjeux actuels et à venir. Le deuxième article examine le contexte professionnel de la traduction de documents officiels personnels en Australie selon le regard des traducteurs professionnels, des agences de traduction et des institutions. Les auteurs ont mené trois enquêtes sur la qualité, l’intégrité et l’authenticité de …