Résumés
Abstract
Folklore festivals and other presentations of folk music for tourists are frequently interpreted as pale representations of “real” folk music at best, and commercial corruptions at worst. The author at least has been guilty of such interpretations. In this article, he interprets folklore festivals in southern Poland as highly meaningful calendric rituals necessary for the survival of certain ways of life. Folklore festivals replace, sometimes quite deliberately, more commonly recognised calendric rituals formerly enacted to preserve agricultural livelihood. One thing preserved and protected by the folklore festival ritual is the concept of “authentic folk music.” Once the protective ritual is performed, the participants are free to go and engage in other “non-authentic” music activities. The author shows how these notions of authenticity and preservation are negotiated by performers, festival promoters, local musical folklorists, and tourists. Rather than being repulsed by the inevitable changes in “back-region” performance practices for stylised “front-region” staged performances, he views them as meaningful responses to changing social, economic and cultural conditions.
Résumé
Les festivals folkloriques et les autres formes de présentations de la musique populaire pour les touristes sont souvent interprétés comme de pâles mises en scènes de la « vraie » musique populaire, au mieux, et comme le fruit de la corruption commerciale, au pire. L’auteur a lui-même été coupable de ce genre d’interprétation. Dans cet article, il conçoit les festivals folkloriques de la Pologne méridionale comme des rituels calendaires hautement significatifs qui sont nécessaires à la survie de certaines façons de vivre. Les festivals folkloriques remplacent, parfois de façon délibérée, des rites calendaires communément reconnus qui avaient autrefois pour but de préserver la vie agricole. Une chose qui est préservée et protégée par le rituel du festival folklorique est le concept de « musique populaire authentique ». Une fois que le rituel protecteur a eu lieu, les participants sont libres de s’engager dans d’autres activités de musique « non authentique ». L’auteur montre comment ces notions d’authenticité et de préservation sont négociées par les musiciens, les dirigeants du festival, les ethnomusicologues locaux et les touristes. Au lieu d’être agacé par les inévitables transformations que suppose le passage d’une pratique artistique intime à une performance stylisée sur scène, il les perçoit comme des réponses astucieuses à la transformation des conditions sociales, économiques et culturelles.
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