Résumés
Résumé
Dans son oeuvre magistrale, De la démocratie en Amérique, 1838-1839, Alexis de Tocqueville, qui avait anticipé les effets de la loi sur l’exil des Indiens de 1830, laquelle donnait au président Andrew Jackson le droit « d’exproprier » les Indiens de l’Est vers des terres situées à l’ouest du Mississippi, écrivait ceci : « On ne saurait détruire les hommes en respectant mieux les lois de l’humanité ». L’année même de la parution du livre de Tocqueville, les Cherokees de l’Est ont dû quitter de force leurs foyers en Caroline du Nord et en Géorgie pour prendre le chemin de l’exil et se rendre en territoire indien, aujourd’hui l’Oklahoma. Ayant entrepris le voyage en pleine canicule et l’ayant poursuivi par les grands froids d’hiver, environ quatre mille membres de la nation cherokee ont péri sur les treize mille qui ont cheminé sur le sentier connu plus tard sous le nom de « Sentier où ils ont pleuré » ou « Sentier des larmes ». Cet article examine le travail de certains auteurs cherokees, Robert J. Conley, Glenn Twist, Wilma Mankiller et, en particulier, Diane Glancy qui cherchent à représenter la dépossession de leur peuple.
Abstract
In his magisterial Democracy in America (1838-1839), Alexis de Tocqueville, foreseeing the effects of the Indian Removal Act of 1830, giving President Andrew Jackson the authority to “remove” eastern Indians to lands west of the Mississippi, wrote that “It is impossible to destroy men with more respect to the laws of humanity”. It was in the same year that De Tocqueville’s book appeared that the eastern Cherokee were forcibly removed from their North Carolina and Georgia homes to Indian Territory, present day Oklahoma. Travelling first in the hottest days of the summer, then, in the coldest days of the winter, the Cherokee lost some four thousand of the roughly thirteen thousand people who set out on what came to be known as “The Trail Where We Cried”, or “The Trail of Tears”. This paper looks at attempts on the part of some contemporary Cherokee writers, Robert J. Conley, Glenn Twist, Wilma Mankiller, and, in particular, Diane Glancy, to represent the dispossession of their people.
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