Corps de l’article

Dans le cadre d’une réflexion générale sur les modes de production, diffusion et légitimation du savoir à l’ère du numérique qui inspire les travaux de la Chaire de Recherche du Canada sur les écritures numériques— voir notamment le projet Revue 2.0  —, la revue Sens Public, en collaboration avec la revue Communication et langages, accueille une expérimentation de conversation scientifique, fondée sur une démarche de recherche-action. Tirant profit du format du compte rendu de lecture, plus souple et libre des contraintes institutionnelles de validation scientifique, et en s’inspirant de l’esprit à l’origine des premières revues scientifiques (échanges d’idées, partages des réflexions, constructions de communautés savantes), le but de cette expérimentation est de réfléchir, à travers des écritures croisées, sur les formes qu’une conversation savante peut prendre dans l’environnement numérique des revues.

Initier la conversation

Dans un premier temps, nous avons demandé à Catherine Bernier, bibliothécaire de la BLSH de l’Université de Montréal, et à Jean-Michel Lapointe, bibliothécaire de l’Université du Québec à Montréal et doctorant en communication, de produire un compte rendu sur le livre L’écriture sans écriture (Goldsmith et Bon 2018) de Kenneth Goldsmith — traduit de l’anglais par François Bon (Goldsmith 2011). Suivant la philosophie de la conversation, les auteur.e.s ont échangé entre eux leurs comptes rendus et observations et ont ainsi engagé un dialogue sur les thèmes et les propositions scientifiques de l’écrivain américain :

Par la suite, le comité éditorial responsable de la conversation, composé de Marcello Vitali-Rosati, Nicolas Sauret, Margot Mellet et Enrico Agostini-Marchese, a procédé à une révision des deux comptes rendus. Une sélection de ces échanges a été réintégrée sous forme d’annotation dans les comptes rendus publiés. Si cette mise en regard des deux lectures d’un même ouvrage représente une première tentative de dialogue, nous souhaitons maintenant poursuivre et ouvrir la conversation à une communauté plus large.

Pour participer

Basé sur l’outil d’annotation Hypothesis (si nécessaire, voir ce tutoriel de prise en main), nous mettons en place un protocole de participation léger et accessible afin de catégoriser et éventuellement d’adresser vos interventions.

catégoriser

Afin d’offrir un cadre à la conversation, nous proposons d’ajouter à chacune de vos annotations une des 4 catégories d’intervention suivantes dans le champs Add tags (en conservant les crochets) :

  • [débattre] : pour ouvrir un débat à partir d’une idée du document ou d’une annotation.

  • [référencer] : pour ajouter une référence ou une citation.

  • [questionner] : pour poser une question à l’auteur, à un autre commentateur ou libre.

  • [développer] : pour proposer un développement sur une idée particulière.

Cette liste reste ouverte si vous souhaitez mieux caractériser votre intervention.

adresser

Dans vos commentaires, vous pouvez vous adresser à un participant en ajoutant son username Hypothesis ainsi : @username (par exemple pour vous adresser à Catherine Bernier, utilisez @zelig, et @spinoza pour Jean-Michel Lapointe).

formater

L’éditeur d’annotation Hypothes.is utilise la syntaxe Markdown (documentation) :

  • formatter le texte en gras : **mot**, en italique : _mot_

  • insérer un lien : [texte du lien](url du lien), ou simplement coller l’url

  • insérer une image : ![légende de l'image](url de l'image)

  • insérer une liste numérotée ou non :

    • 1. item 1

    • 2. item 2

    • 3. item 3

    • - item a

    • - item b

    • - item c