Résumés
Abstract
In exploring Still Stands the House by Gwen Pharis Ringwood, Scott considers how a particularly gendered experience of the Canadian landscape finds expression in a murderous act by a woman. The act of murder can be a powerful theatrical device for reflecting, on stage, a Canadian reaction to the experience of being embedded in a hostile environment. The play provides a fascinating case study for the convergence of gender roles, violence, geography, and climate, and springs from the perspectives and concerns of Alberta settler-colonial farm families in the early twentieth century. The theories of Northrop Frye and Margaret Atwood have been challenged by subsequent critics and by the changing realities of Canadian society and literature, and many of their assumptions thoroughly problematized by colonial and Indigenous studies. But, keeping these crucial criticisms in mind, Scott argues that some of Frye’s and Atwood’s key concepts can still prove applicable to the imaginative world of Ringwood’s play, and are therefore useful for understanding its impact and continuing status in the Canadian dramatic canon. By realistically evoking the hardship of the time and the isolation of the settler farmer lifestyle, Ringwood makes the harsh environment an active character in the drama and, by linking the violence of the environment with the violent act of her character, Hester, Ringwood suggests something intrinsically brutal behind the rhetoric of the pioneer spirit and the settler experience in Canada.
Résumé
Dans son exploration de la pièce Still Stands the House de Gwen Pharis Ringwood, Shelley Scott examine comment une expérience genrée du paysage canadien a pu s’exprimer par un meurtre commis par une femme. Au théâtre, un tel acte peut être un instrument puissant pour traduire sur scène une réaction canadienne au fait d’être enfermé dans un environnement hostile. La pièce de Ringwood s’avère un outil fascinant pour observer la convergence des rôles sexo-spécifiques, de la violence, de la géographie et du climat; elle puise ses origines dans les points de vue et les préoccupations de familles d’agriculteurs ayant participé à la colonisation de l’Alberta au début du vingtième siècle. Les théories de Northrop Frye et de Margaret Atwood ont été remises en question par des critiques subséquents et par les réalités changeantes de la société et de la littérature canadiennes, et bien des supposés sur lesquels reposent ces théories ont été problématisés par des chercheurs en études coloniales et autochtones. Sans perdre de vue ces objections cruciales, Scott fait valoir que certains concepts clé mis de l’avant par Frye et Atwood s’appliquent toujours au monde imaginaire de Ringwood et peuvent donc s’avérer utiles lorsqu’il s’agit de comprendre l’impact de la pièce et l’importance qu’elle continue d’avoir au sein du canon théâtral canadien. En représentant de manière réaliste la misère et l’isolement du mode de vie des colons agriculteurs, Ringwood fait de l’environnement hostile un personnage actif de la pièce; en établissant un lien entre la violence de l’environnement et l’acte violent du personnage de Hester, elle laisse entendre qu’une brutalité intrinsèque se cache derrière l’esprit pionnier et l’expérience coloniale au Canada.
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