La haine des animaux

La haine des animaux

La haine des objets. Nous avons fabriqué des objets qui ne nous aimeront jamais.
L’amour est le seul sentiment
Le reste n’est que dérive
Un agent de changement ou un être de destruction massive
Dans les draps dans les mots

La psychanalyse d’un poisson
Tu n’as pas voulu pas écrire ceci. Tu étais pour une fois libéré de ta volonté.

Je manque tant de contrôle que je deviens superstitieux. Je fais des voeux et je me replie sur mon signe astrologique.

Eau du désert. Les corps conservent l’eau du désert

Disciples de Baal

On meurt à l’instant où nous pourrions connaître la mort

On prépare son glacier

J’arrive aux émeutes

La nostalgie est un constat que la mort nous échappe

Je t’aime comme aimer peut se faire. À travers nos décombres.

Les étoiles bavent
Ciel est bavard
La maturité est un préjugé
La maturité n’existe pas
Je suis une lesbienne inversée
Aux garçons égarés dans les forêts noires

Il faut beaucoup d’énergie pour entrer dans la tristesse

Vivre au-dessus de ses moyens
Un poète qui n’écrit pas de poésie.

Si ce recueil est refusé j’en mourrai probablement

La mort est un gain
La psychanalyse d’un poisson ne mène à rien

Je mourrai si ce recueil n’est pas lu
Édité
Ou ton élégance bégaie
L’affront
Où tu me parles
Ton corps sifflant. Ton corps de flûte éméchée
Les épithètes ne conviendraient
Pas.
Ce qui qualifie nous écarte des os
Ossuaire
Maudit frère
Tu as fourré ma tête
Et mon coeur est un meilleur psychopathe
Que je t’empaille et te guette
Il n’y a pas de différence entre l’amour et la révolte des masses
L’amour était mûr et voulait vivre
Il ne faut pas aimer
Ta ville est un affront
Le lieu de ma naissance organique
Ma solitude habitée
Consommée
Portail vers moi même dédales de moi
Te sortir
Lettre à narcisse ce mythique salaud
Kill marry fuck
J’épouse et je lèche ton cadavre
Curieux de ton paysage
Je connais tes décors
Par coeur
Je me replie
L’astrologie est un espoir pâle
Ma superstition grossit
J’ai une anémie de destin
Le hasard se propage comme l’Ébola
L’illumination de ma mère à Saint-Gervais
Chantage érotique
La mort est un lieu
Mourir à Filles du calvaire

Parler au diable
Voyage en Europe avec parents
Mettre son père malade en friche pour avoir de l’argent
Recevoir des oeufs comme si c’était du caviar
Je perds l’appétit
On va pouvoir dire que
L’abstraction du gras de fastfood comme plat à manger

La pauvreté s’organise; la richesse est chaotique

Prévoir la guerre avant. La rêver la vouloir.

Si seulement tu pouvais perdre la tête

Le courage de mépriser.

Un baiser si beau que je ne voulus plus vivre.

L’amour est un lieu
Vanitas
Aimer sur tous les fronts
Brassage
Antichambre
Mon chat est mort

La théorie des sentiments
Tombe encore

Sacrifier ce que je n’avais pas
T’aimer avec véhémence
Je suis au pays
J’ai eu des irrégularités
Monogame
L’alcool annule les effets des valtrex
Ce feu sauvage m’assiège
L’herpès des mots latents
Tout est une question de glandes
Merde
Rater une nuit
En Amérique nous sommes ce que nous faisons alors je fais des tas de choses je déploie mille activités mille choses et tu n’y comprends rien
Remplacer la pornographie par l’islam
Nous sommes minoritaires il y a moins de possibilités d’aimer
Auto-référentiel
Être le sac
Te mettre à sac
Me mettre à sac
Rationné
Te manger

Une femme-mère dysfonctionnelle a vécu un viol. Tout son monde s’organise autour de ce traumatisme. On apprend ultimement qu’elle a vu un film sur la chose et s’est convaincue qu’elle l’avait vécu.

Je te réserve cette partie de moi qui rêve.
Je ne tolère pas l’irrésolu de
Notre équation reste irrésolue

Attendre la 55 toute une vie
Un sujet de déception
L’anus des chiens
Sensationnalisme
Caca dans l’avion
Mes rêves sont objectifs
Je m’exerce à l’oubli
J’assure mon avenir
Témoin de ma disparition je regarde qui lit encore en français dans le métro
Dénataliste
Tu es ma seule sédentarité
Je suis l’ailleurs
La personne où je reste
L’être où je m’arrête
Chaque geste est un pet sauce
SEXY PARANOÏA
Rien ne me regarde
L’élégance de partir
Bonjour l’anxiété
Chaperonner
Jusqu’au-boutisme de l’enfer
Je guette le diamètre des étrons
Aspect concave des choses et de l’existence
L’amitié est le meilleur des pires compromis
Je serai les mots que tu me dis que je suis et je les serai serai tellement
Les Français aiment les écureuils

Écrire c’est avoir de la mémoire
Mollusque
Débrise
Pénible
Ça s’arrange
Je n’est plus une intimité
Moi j’ai toujours eu un problème avec averse
Générosité est une langue difficile morte.
Ma joie est ma seule résistance
Mes aïeux couchaient avec Néandertal pendant que je cherchais ma maison où naitre
Nul refuge
Je préfère la violence de Kinshasa à l’indifférence des bouleaux
Ce soleil m’a oublié je crois bien
Cette ombre est ma maison

Ce à quoi je renonce respire encore
Le renoncement n’arrête pas l’amour
Il le rend éternel.

Le sacrifice est la seule joie
La générosité ne donne rien
La dignité des pylônes

Tous les livres sur toi
Nous ont menés à la haine des animaux
Zoopathe nécrofestif je t’attends
Lynché aux guirlandes
Une pomme d’api à la place du coeur
Mange-moi un peu
Sinon je le ferai moi-même
Étapiste
Un morceau
Come on

Nouveau pape de rien pantoute
Les cadeaux glissent
On se réfugie pas
On court
Ce qui compte ne compte plus
On ne sait pas multiplier
Les pas de géants ce n’est pas vrai
Alors rêve
Rêve l’averse
Rêve l’averse qui te lave
De la première blessure jamais partie
Cautérise toi les yeux rêve
Rêve et choisis ta dimension
Je rêve et je me sens devenir ce citoyen soudainement responsable
Un petit pas de bourrée
Sur la piste de l’éternité
la paix d’une soupe
Je ne sais rien du tout
Je ne sais rien du tout
Je ne sais rien du tout
Le coeur net
N’être que est déjà qqch
Un adolescent à Paris
Filles du Calvaire
Je vomis sur la campagne de ma jeunesse
La ville a tout aimé de moi, même mes soi-disant pustules
Liquidité
La cruauté des enfants est un leurre
Réécriture.
Bulletin météorologique
Lettres dans Vermeer
Cinéma-maison
Les noirs profonds de Rembrandt
Le début du selfie
Les animaux dans les portraits