Résumés
Abstract
The article studies miniatures in Kaija Saariaho's Lichtbogen for nine musicians and live electronics (1985-86). The research material consists of records, the score and composer's interviews and articles. Methodologically, the article is based on Gaston Bachelard 's phenomenology (The Poetics of Space) and Denis Smalley's "Spectromorphology." Miniatures are subtle spatio-temporal constellations, which require a non-global listening strategy, or an "aural magnification glass" in order to be perceived. In Saariaho's case, these miniatures are often imbued with musical tension, which reverberates across the material borders of music and texts. By working on the borderline between music and language, they challenge the notion that a hard separation exists between the purely musical and the extra-musical.
Résumé
Cet article étudie les miniatures dans le Lichtbogen de Kaija Saariaho, pour neuf musiciens et électronique en direct (1985-86). Le matériel utilisé pour la recherche est composé d’enregistrements, de la partition, d’entretiens avec la compositeure et différents articles portant sur l’oeuvre et sa périphérie. Du point de vue méthodologique, cette recherche s’articule autour de la phénoménologie de Bachelard (La Poétique de l’espace) et de la « spectromorphologie » de Denis Smalley. Les miniatures sont de subtiles constellations spatio-temporelles qui exigent une stratégie d’écoute non globale ou une « loupe auditive » afin de bien les percevoir. Dans le cas de Saariaho, ces miniatures sont souvent imprégnées d’une tension musicale qui se reflète dans l’ensemble des matériaux musicaux et textuels. En évoluant à la frontière de la musique et du langage, elles remettent en question la notion de séparation stricte entre le musical « pur » et l’extra musical.
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