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Introduction

The current issue delves mainly into the subject of Americanity in terms of the Canadian experience in the United States. In their polished introduction, Godefroy Desrosiers-Lauzon and Serge Dupuis write that this issue “sheds a light on the diverse experiences of migration and otherness so as to (...) do justice to the myths and realities which surround the Canado-American relationship.” Indeed, we believe that an especially successful account of this complexity is given here.

In addition to the thematic articles in this issue, readers will find a text by Susan Hodgett and David Clark who propose a new analytical framework for multiculturalism in relation to well-being. Zac Spicer, for his part, writes about the creation, in the early 1970s, of a Ministry of State for Urban Affairs under the government of Pierre E. Trudeau. In closing, philosopher Charles Blattberg shares his thoughts about a policy for social good in Canada, whereas a critical essay penned by Srilata Ravi questions the relationship between post colonialism, tourism, and literature.

Présentation

Le présent numéro est principalement constitué d’un dossier sur l’américanité entendue au sens de l’expérience canadienne aux États-Unis. Dans une introduction finement ciselée, Godefroy Desrosiers-Lauzon et Serge Dupuis écrivent que ce dossier apporte une « lumière sur diverses expériences de migration et d’altérité afin de (…) rendre justice aux mythes et réalités qui entourent la relation canado-américaine ». De fait, nous pensons que ce dossier est particulièrement réussi afin de rendre compte de cette complexité.

Outre les textes constituant le dossier thématique, le lecteur trouvera un texte de Susan Hodgett et David Clark qui proposent un nouveau cadre d’analyse du multiculturalisme en relation avec le bien-être. Pour sa part, Zac Spicer relate la création sous le gouvernement de Pierre E. Trudeau au début des années 1970 d’un ministère d’État aux Affaires urbaines. Pour terminer, le philosophe Charles Blattberg précise sa pensée sur une politique du bien commun au Canada alors que Srilata Ravi s’interroge dans un essai critique sur la relation entre le post colonialisme, le tourisme et la littérature « cosmopolitaine ».