Résumés
Résumé
Le retour des préoccupations éthiques traduit le malaise profond de nos sociétés, malaise consécutif au triomphe de la rationalité instrumentale qui a tendance à faire des êtres humains des objets manipulables. Cette perversion de la rationalité s'exprime particulièrement dans les entreprises. Pourtant, de nos jours, celles-ci essayent d'intégrer un souci éthique dans leur fonctionnement. On peut constater que, ce faisant, elles ont pour but, le plus souvent, de développer un consensus profond autour des idéaux dont elles se réclament, aussi bien de la part de leurs membres que de l'ensemble du corps social. Aussi doit-on se demander quels sont les véritables enjeux éthiques auxquels sont confrontées les organisations modernes. Dans ce but sont passées en revue les éthiques de la conviction, de la responsabilité et de la discussion. Une quatrième forme d'éthique, l'éthique de la finitude, est envisagée. Les organisations peuvent-elles lui faire une place? La question mérite, en tout cas, d'être posée.
Summary
The reappearance of ethical concerns reflects the profound disquiet in our societies in the wake of the triumph of instrumental rationality, with its tendency of making human beings into maniputatable objects. This perversion of rationality finds its expression particularly in companies, in spite of the fact that they are attempting to integrate a concern for ethics into their functioning at this time. It can be observed that, in doing this, their goal is most frequently to develop a strong consensus around the ideals from which they take their inspiration, both from their members and from the social body as a whole. We must ask what are the real ethical issues that confront modern organizations. To this end, the ethics of conviction, of responsibility and of discussion are reviewed here. A fourth form of ethics, the ethics of finitude are considered. Can organizations make a place for this form of ethics? The question is in any case worth asking.
Resumen
La vuelta de las preocupaciones éticas traduce el profundo malestar de nuestras sociedades consecutivo al triunfo de la racionalidad instrumental quien tiende a hacer de los seres humanos objetos manipulables. Esta perversión de la racionalidad se expresa particularmente dentro de las empresas. A pesar de que éstas tratan, actualmente, de integrar la preocupación ética dentro de su funcionamiento. Se puede constatar que, haciendo esto, tienen como objetivo, la mayor parte de las veces, desarrollar un fuerte concenso alrededor de ideales que ellas consideran propios, de parte de sus miembros así como del conjunto del cuerpo social. Debemos también preguntarnos cuales son los verdaderos problemas éticos a los cuales se ven confrontadas las organizaciones modernas. Con este objeto se revisan las éticas de la convicción, de la responsabilidad y de la discusión. Se prevée una cuarta forma de ética, la ética de lo terminado. ¿ Las organizaciones pueden nacerle un lugar?. Es una pregunta que merece, en todo caso, de ser formulada.
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